Comme promis de longue date, je consacre un article à San Juan, la capitale de Porto Rico, que j'ai brièvement découverte lors de mon voyage à Arecibo.
Arrivé à Porto Rico le 19 juillet au soir, et les navettes transportant les étudiants à Arecibo n'étant affrétées qu'à partir du 20 en milieu de journée, j'avais réservé une nuit dans un hôtel dans le centre du Vieux San Juan, en d'autres termes sur la Plaza de Armas. J'avais décidé de me lever de bonne heure pour avoir le temps de me promener dans la vieille ville avant de partir pour Arecibo ; aussi, dès 7:00, alors que le soleil était encore bas sur l'horizon et qu'il faisait assez frais, je partais à l'assaut de la capitale – à l'inverse de moi – pas tout à fait réveillée. Moi qui n'aime pas la foule, j'étais plutôt tranquille.
Mes pas m'ont tout d'abord mené à la Fuente Raíces, au bout du Paseo de la Princesa. Puis, j'ai suivi le Paseo del Morro, longeant la côte sous les fortifications de la vieille ville, passant devant la Puerta de San Juan et côtoyant les centaines de chats pullulant dans la capitale (il est d'ailleurs interdit de les nourrir).
Après un petit déjeuner dans un café que l'on m'avait recommandé (Café Manolín, Calle San Justo), je me suis promené au nord de la presqu'île, pour finalement aboutir face au fort San Felipe del Morro, construit au XVIème siècle pour protéger la ville et surveiller l'entrée de la Baie de San Juan. Le vent soufflait fort, et les cerfs-volants s'élevaient en nombre dans le ciel.
Longeant la côte nord vers l'est, j'ai ensuite marché jusqu'au Fuerte de San Cristobal, plus tardif, qui se trouve être la plus grande construction érigée par les Espagnols aux Amériques.
Tout ce vagabondage m'ayant donné un peu chaud – d'autant plus que, dès le milieu de matinée, le soleil tapait assez dur –, j'ai testé le rafraîchissement traditionnel, vendu dans la rue, appelé piragua. Il s'agit de copeaux de glace (littéralement) tassés dans un gobelet et formant un cône sur le dessus, arrosé d'un sirop au choix parmi des noms plus exotiques les uns que les autres (parcha, tamarindo, china, piña...). Rafraîchissant sur le coup, certes, mais tellement sucré qu'un bon demi-litre d'eau par-dessus est plus que bienvenu !
